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Portrait de la santé mentale des Canadiennes

Selon une nouvelle enquête, les Canadiennes, et particulièrement celles issues de groupes marginalisés et racialisés, ne s’accordent pas assez de temps pour s’occuper leur santé mentale.

Le fait que les femmes ont été plus particulièrement touchées par la pandémie n’est pas un secret pour personne. De la perte d’emploi aux obligations à la maison, leur santé mentale a subi des conséquences néfastes. Au-delà de l'intensification des inégalités entre les sexes, les femmes des groupes marginalisés ou racialisés ont été touchées de manière importante, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme. Trois années plus tard, la situation ne s’est toujours pas améliorée. 
 
Selon une étude récente effectuée par GreenShield, les femmes estiment qu'elles devraient se consacrer une heure par jour à prendre soin de leur santé mentale, mais ne parviennent à le faire que 30 minutes. En fait, elles consacrent près de sept fois plus de temps à s'occuper des autres et à accomplir des tâches ménagères. Le manque de temps pour prendre soin de soi est encore plus marqué chez les femmes qui disent faire partie d’un groupe marginalisé ou racialisé consacrant 31 % moins de temps que les autres femmes aux activités en ligne avec leur santé.

Les femmes font face à des défis uniques

  • Les femmes qui ont immigré au Canada consacrent 31 % moins de temps à prendre soin d’elles et 15 % moins de temps à leur santé mentale que les femmes nées au Canada.  De plus, les femmes qui sont nouvellement arrivées au Canada croient qu’il faut consacrer 35 % moins de temps à leur santé mentale que ce que pensent les femmes nées au Canada.  
  • Les mères consacrent 44 % plus de temps à prendre soin des autres et à s’occuper des tâches ménagères, et 21 % moins de temps à leur santé mentale que les autres mères.
  • Les femmes dont le revenu annuel est inférieur à 35 000 $ consacrent 23 % moins de temps à leur santé mentale que les femmes qui gagnent plus.
  • Les femmes de la communauté LGBTQ2S+ sont plus conscientes de leur santé mentale et consacrent 11 % plus de temps à leur santé mentale que les femmes en général.
  • Les femmes des régions atlantiques du Canada ont déclaré consacrer 21 % moins de temps à leur santé mentale que les femmes des autres régions.

Les femmes interrogées reconnaissent qu'elles doivent se préoccuper davantage de leur santé mentale, mais l'accès à du soutien et à des ressources est difficile, et elles font face à des obstacles uniques. C’est pourquoi le programme de santé mentale pour les femmes de GreenShield Communautaire offre des services de soutien en santé mentale gratuitement, y compris deux heures de thérapie par la parole adaptée à la culture et une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) guidée par un ou une thérapeute pendant un an, en plus de l'accès à un carrefour du bien-être permettant aux femmes de trouver le soutien qui leur convient le mieux. 
 
Bien que ce programme s'adresse aux femmes et aux personnes qui s'identifient comme telles âgées de 18 ans et plus qui résident au Canada, il a été spécifiquement conçu pour soutenir les femmes issues de groupes marginalisés et/ou racialisés, qui sont mal desservies en raison des lacunes en matière de traitement de la santé mentale. L’outil de jumelage de ce programme permet aux femmes d’obtenir des conseils personnalisés comprenant plus de 50 options, notamment en prenant en compte la culture, la race, la langue et la religion, pour leur garantir la possibilité de trouver une professionnelle ou un professionnel de la santé mentale qui partage ou qui est en meilleure position pour comprendre leur identité et leurs expériences vécues.  L’intersectionnalité est au premier plan du processus de jumelage et la diversité des Canadiennes se reflète dans celle des centaines de praticiennes certifiées du programme qui se sont identifiées comme des personnes de couleur, autochtones ou noires.

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