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24 janvier 2022

  • Le fond de l'histoire

Le fond de l'histoire - P comme pandémie...encore...

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P COMME PANDÉMIE… ENCORE...

et comme prévisions, possibilités, promesses et partenariats pour la santé au travail

Si ce titre vous semble familier, vous n’avez pas rêvé. Comme nous sommes tous de plus en plus fatigués d’entendre parler de la pandémie, nous avons utilisé ce titre de style « piège à clics » pour tenter d’éveiller votre curiosité pour d’autres discussions et théories sur la COVID-19. Mais voilà, c’était en août 2020! Il semble que nous ne connaissions pas vraiment la signification de « fatigué ». Cependant, plus d’un an plus tard, nous la connaissons vraiment. Nous avons donc pensé qu’il n’y avait pas de meilleur moment pour réfléchir au chemin parcouru et voir si nous allons toujours dans la même direction.

C’est dans cet esprit que nous avons dépoussiéré l’article d’août 2020 où, comme vous vous en souvenez peut-être (ou pas), nous avons communiqué avec certains penseurs perspicaces du secteur des garanties de soins de santé afin de prendre le pouls des conséquences possibles de l’évolution de la pandémie sur la santé au travail. Fait intéressant, dans une pandémie où les acronymes sont nombreux, la plupart des « P » dont il est question dans l’article sont en plein essor, tandis que d’autres sont encore en cours de réalisation. Pour vous guider, nous avons ajouté ou supprimé quelques commentaires ici et là.

On prévoit un regain d’intérêt permanent pour le bien-être des employés

Les leaders d’opinion de notre secteur devaient avoir une boule de cristal, car le bien-être des employés s’est certainement imposé comme une question durable. Mike McClenahan, associé directeur de Benefits By Design, l’avait prédit : « Nous allons assister à un regain d’intérêt pour le bien-être des employés, notamment la santé mentale, physique, sociale et financière. Bien qu’au début, cette tendance soit une réponse aux problèmes initiaux de la COVID-19, comme les difficultés financières et la solitude, elle se déplacera vers des approches préventives avec des résultats mesurables et se traduira idéalement par une amélioration des résultats de santé ».

Avec l’évolution de la pandémie, le fait de se concentrer sur des thèmes communs dans les sondages d’opinion publique et les enquêtes du secteur – à savoir que les employés luttent sur plusieurs fronts – permettra, espérons-le, de placer le bien-être au premier plan1. De plus, des recherches publiées pendant la pandémie confirment que le bien-être n’est pas simple; ce n’est pas seulement une question de santé physique ou mentale. Il s’agit plutôt de nombreux éléments interdépendants, et la pandémie y fait des ravages : « La nécessité de trouver un équilibre entre les exigences professionnelles et familiales peut non seulement entraîner une baisse du rendement personnel dans les domaines professionnel et familial, mais aussi une augmentation de l’épuisement émotionnel, du stress et de l’épuisement professionnel2 ».

La pandémie pourrait également contribuer à mettre à nouveau l’accent sur le bien-être des employés en faisant la lumière sur des problèmes de longue date concernant l’approche actuelle du secteur en la matière. Chris Bonnett, consultant principal à H3 Consulting, a expliqué que « le coût humain et les répercussions financières élevés de la pandémie sont le déclencheur proverbial qui met en évidence les lacunes de notre approche actuelle ». La plupart des problèmes identifiés par Chris sont toujours d’actualité, comme la nécessité pour les assureurs de fournir davantage de rapports en temps réel avec des données complètes, cohérentes et opportunes. Les données sont encore inadéquates, incohérentes et tardives, ce qui dissuade la rétroaction et l’intervention proactive. En effet, alors que la pandémie se poursuit, les assureurs peuvent faire une vraie différence en aidant les employeurs à traduire les données et à fournir des directives sur la manière d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé.

Les expériences individuelles nécessitent des options variées

Shannon MacDonald, directrice générale chez Accenture, a expliqué comment la pandémie a mis en évidence le fait que la plupart de nos structures de régime traditionnelles ne sont pas assez souples pour répondre aux besoins des assurés. « Il semble que tout en mettant en lumière les besoins individuels des assurés, la pandémie met également en évidence un besoin universel de souplesse et de choix. Et idéalement, la souplesse et la facilité, comme un accès numérique pour modifier son régime même durant l’année civile. »

Alors que la pandémie se poursuit, il apparaît encore plus clairement à quel point l’expérience de la pandémie varie d’une personne à l’autre. Les idées initiales de Shannon sont plus vraies que jamais : « Les choix apportent une valeur ajoutée certaine, qui peut se traduire par une amélioration du bien-être, de la productivité et de l’engagement. Qu’en est-il de la couverture des services de garde d’enfants en cas d’urgence? Et les frais de soutien aux personnes âgées et de soins de longue durée non couverts par le régime provincial? »

Dans un même ordre d’idées, même si les recherches montrent que l’une des conséquences les plus douloureuses de la pandémie est le contrecoup financier, ses conséquences spécifiques sur les finances personnelles sont assez individualisées3. Par exemple, pour certains, il s’agit d’une perte d’emploi, pour d’autres, c’est une baisse du revenu, tandis que pour presque tout le monde, l’inflation augmente.

Michael Bradie (qui occupe maintenant le poste de vice-président, Croissance et service aux clients, Régimes collectifs chez GSC) s’est exprimé en ces termes : « À cause de l’impact de la pandémie sur l’économie et les finances personnelles, il faudra continuer à mettre l’accent sur le bien-être financier en tant que garantie. Heureusement, l’essor des technologies de pointe permet de prendre plus facilement le contrôle des finances grâce, notamment, à des applications. Nous sommes certains de voir plus de produits sur le marché et, en retour, plus d’options incluses de manière systématique dans l’offre de garanties ».

En outre, comme l’a suggéré Ned Pojskic de GSC (qui, soit dit en passant, occupe aussi un nouveau poste de vice-président, Gestion de régime de garanties-médicaments), « la tourmente économique pourrait persister pendant des années, ce qui nécessiterait un examen plus approfondi des régimes de garanties et surtout de la couverture des médicaments. La bonne nouvelle, c’est que cette situation n’est pas aussi mauvaise qu’on le croirait, puisque nous avons un terrain fertile pour mettre en oeuvre certaines des stratégies de gestion des coûts que les employeurs ont depuis longtemps évitées ».

Et bien sûr, les services virtuels, l’un des sujets chauds de la pandémie, continuent d’être sous les feux de la rampe.

Les promesses se concrétisent avec la virtualisation des soins de santé des employés

Steve Mast, président et directeur de l’innovation chez Delvinia, a souligné comment « la numérisation dans tous les domaines transforme lentement la société et la culture. La COVID-19 n’a fait qu’alimenter la flambée avec du carburant pour fusée. »

Et, comme prévu, il semble qu’en ce qui concerne les soins de santé virtuels, ce carburant était, en fait, le coup de fouet nécessaire pour commencer à concrétiser la promesse de soins de santé plus accessibles et plus abordables. Même si les services de santé virtuels se profilaient à l’horizon depuis un certain temps – certaines options ayant déjà vu le jour avant la pandémie –, les services de télésanté ont véritablement pris leur envol.

Il est intéressant de réfléchir à une étude menée par GSC en mai 2020 pour évaluer les attitudes à l’égard des soins de santé virtuels. David Willows, vice-président directeur, Numérique, innovation et expérience de marque a commenté l’étude : « De toute évidence, cette crise et la distanciation physique exigée ont transformé tout le contexte des soins de santé ».

Soixante-quatorze pour cent se disent prêts à utiliser un service virtuel pour consulter un médecin, 67 % à faire exécuter une ordonnance dans une pharmacie en ligne et 43 % à avoir recours à une aide en ligne en matière de santé mentale. À ce stade de la pandémie, tout cela semble être la norme.

L’avenir est à portée de main, comme l’avait prédit ce vétéran du secteur et ancien de GSC. Vous vous souvenez peut-être de Peter Gove dans sa vie précédente en tant que responsable de l’innovation en gestion de la santé chez GSC (qui profite aujourd’hui pleinement de sa retraite). Peter a expliqué l’histoire de la lente adoption et finalement l’adoption qui, maintenant plus d’un an depuis sa contribution, a été formidable. « Jusqu’à maintenant, les provinces avaient toujours été réticentes à l’idée de permettre aux médecins de fournir des soins de santé à distance ou par voie numérique. En Ontario, par exemple, les médecins pouvaient dispenser des soins de santé à distance, mais uniquement en utilisant le réseau de télésanté de l’Ontario. Les employés devaient généralement quitter leur poste et perdre du temps de travail pour se rendre à des rendez-vous médicaux. L’expérience naturelle qui a été menée en raison de la pandémie démontre que tous les types de services de soins de santé sont actuellement fournis par voie numérique, et les utilisateurs semblent très satisfaits. L’acceptation par les utilisateurs de la prestation numérique a connu un changement important. Les soins de santé numériques sont une solution gagnante pour le patient, mais aussi pour l’employeur et le système. Le monde a changé de façon permanente. »

Pour la santé des employés, cela signifie donner aux gens ce qu’ils veulent. De nombreuses offres de soins de santé virtuels faisant déjà partie des régimes de garanties de soins de santé, le lancement de nombreuses autres options devrait s’accélérer. Et qu’est-ce qui mène la charge? Les soins de santé mentale virtuels.

La véritable deuxième vague de la pandémie : les problèmes de santé mentale

Voilà encore une prédiction qui s’avère exacte, voire même plus forte que prévu. La détérioration de la santé mentale est considérée comme la deuxième vague de la pandémie et comme « une urgence sanitaire et économique, qui réunit tous les éléments susceptibles d’avoir des effets catastrophiques sur la santé mentale4 ». Steve Mast nous raconte une expérience qui illustre bien comment la contrainte nécessaire de la distanciation physique – et tout ce qui l’accompagne, c’est-à-dire les masques, les écrans de plexiglas et les marques de distanciation – peut contribuer à accroître le sentiment d’isolement et de solitude. « Je faisais quelques courses chez Home Depot et, bien que le personnel ait été très serviable, je me suis senti triste. J’ai donc demandé à la caissière comment elle allait. Elle a arrêté de balayer les articles, s’est mise à pleurer et m’a remercié de lui avoir demandé. Elle a déclaré qu’entre les masques et les écrans, c’est difficile d’entendre les clients et d’établir un contact avec eux. Ça m’a fait penser que les effets à long terme de la solitude représentent une conséquence grave de la pandémie et que nous devons faire quelque chose. »

Stephen Frank, président et directeur général de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes, était du même avis : « Comme la pandémie continue d’évoluer, la santé mentale et l’accès aux thérapies joueront un rôle essentiel dans la reprise. Si les employeurs n’ont toujours pas réexaminé leurs régimes de garanties sous cet angle, ils devraient probablement le faire. Le travail à domicile, la distanciation physique, le fait de devoir se fier à des appareils pour connecter avec les gens, l’impossibilité d’organiser des événements sociaux ou d’y assister, et bien sûr le virus lui-même sont autant de raisons pour lesquelles les employés peuvent avoir du mal à faire face à la situation ».

« Même si nous apprenons à fournir à distance divers types de services de soins de santé, et même des services physiques comme la physiothérapie et des produits comme les orthèses, pour que cela tienne vraiment, les organismes de réglementation devront nous aider. Ils devront indiquer clairement quels services peuvent être fournis virtuellement, et quel est le champ d’exercice de chaque fournisseur de soins de santé. De nombreux organismes de réglementation n’avaient pas même envisagé le virtuel avant la mi-mars 2020, c’est pourquoi ils ont dû faire volte-face plutôt rapidement pour s’assurer que tout est clair ».

Des partenariats pour donner vie aux prévisions, aux possibilités et aux promesses

Les partenariats ont certainement continué à être un facteur clé de succès. Les partenariats entre les gouvernements et les professionnels de la santé mentale ont permis à de nombreuses personnes dans le besoin d’accéder facilement à des services de consultation gratuits.

Espérons que l’adoption d’une attitude telle que « nous sommes tous dans le même bateau » favorise une plus grande collaboration et, par conséquent, permette à davantage d’initiatives de se concrétiser. La collaboration peut aussi se faire de différentes manières. Bien que le débat sur qui fait quoi dans le domaine des soins de santé soit un thème récurrent, comme prévu, la pandémie pourrait mettre au premier plan diverses questions concernant le champ d’exercice. On pense par exemple au débat séculaire sur la manière de tirer parti des compétences des infirmiers et des infirmiers praticiens afin qu’ils puissent jouer un rôle plus important, de manière à améliorer et à accélérer l’accès aux soins. Et le plus visible, alors que la pandémie se poursuit, est le rôle que les pharmaciens ont joué – et continuent de jouer – dans l’administration des vaccins et la distribution des trousses de test de dépistage.

Le cinquième « P »

Étonnamment, les quatre « P » de la pandémie, à savoir les prévisions, les possibilités, les promesses et les partenariats, tendent vers un cinquième P : positif. Bien sûr, positif et pandémie vont rarement ensemble, mais il se peut que des changements positifs soient à prévoir dans la manière dont les preneurs de contrat et les assureurs abordent la santé au travail.

Sources

1 Quel effet a eu la COVID-19 sur la santé mentale des Canadiens? Le Conference Board du Canada, mai 2020. Consulté en août 2020 : https://www.conferenceboard.ca/focus-areas/health/quel-effet-a-eu-la-covid-19-sur-la-sante-mentale-des-canadiens et Webinaire : Overall health key to employee well-being during, after pandemic, Cassandra Williamson-Hopp, Benefits Canada, le 20 juillet 2020. Consulté en août 2020 : https://www.benefitscanada.com/news/webinar-overall-health-key-to-employee-well-being-during-after-pandemic-148138

2 Taking control amidst the chaos: Emotion regulation during the COVID-19 pandemic, Simon Lloyd D. Restubog, Anna Carmella G. Ocampo, Lu Wang, Journal of Vocational Behaviour, juin 2020. Consulté en août 2020 : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0001879120300658

3 COVID-19 Implications for Canada and the economic impact, Le Conference Board du Canada, mis à jour le 7 août 2020. Consulté en août 2020 : https://www.conferenceboard.ca/insights/covid-19 et « Two years of income up in the air: How the pandemic has impacted Canadians’ finances », Nicole Bogart, CTV News, 26 mai 2020. Consulté en août 2020 : https://www.ctvnews.ca/health/coronavirus/two-years-of-income-up-in-the-air-how-the-pandemic-has-impacted-canadians-finances-1.4955334

4 L’incidence de la COVID 19 sur le secteur de l’assurance vie et maladie au Canada – Point de vue de Deloitte, Deloitte Development LLC, avril 2020. Consulté en août 2020 : https://www2.deloitte.com/ca/fr/pages/finance/articles/lincidence-de-la-covid-19-sur-le-secteur-canadien-de-lassurance-vie-t-maladie.html

NOUVEAUTÉS

Quoi de neuf au sujet du vaccin contre la grippe?

Moderna, Sanofi et Pfizer-BioNTech ont appliqué la technologie de l’ARN messager (ARNm) – utilisée pour mettre au point le vaccin contre la COVID-19 – pour créer des vaccins contre la grippe qui en sont aux premiers essais cliniques. D’autres entreprises devraient suivre l’exemple en commençant également à développer et à tester de nouveaux vaccins contre la grippe à l’aide de la technologie de l’ARNm.

Nous n’en sommes qu’aux tout premiers stades, mais les vaccins antigrippaux à ARNm pourraient s’avérer plus efficaces grâce à des caractéristiques qui produiraient une meilleure protection immunitaire. Cependant, il existe des obstacles, comme la tolérance des nouveaux vaccins. Fait intéressant à noter, même avant la pandémie, plusieurs des nouveaux vaccins antigrippaux à ARNm étaient en cours de développement. Lorsque la pandémie a éclaté, les chercheurs ont fait volte-face en remplaçant le code de la grippe par le code de la COVID-19 (séquences SARS-CoV-2). Le temps nous dira ce que l’avenir nous réserve à mesure que les essais cliniques avanceront. En fait, les chercheurs espèrent également qu’un jour, l’innovation en matière de vaccins progressera au point qu’il sera possible de combiner la protection contre la COVID-19 et celle contre la grippe en un seul vaccin.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le vaccin contre la grippe, consultez https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/grippe-influenza/faites-vous-vacciner.html. Pour de plus amples renseignements sur le vaccin contre la grippe et la technologie ARNm, consultez https://www.cbc.ca/radio/whitecoat/flu-covid-vaccines-combined-1.6228595.

La COVID-19, le plus grand facteur de croissance des coûts de soins de santé en 2021 et pour les années à venir

On peut dire sans risquer de se tromper qu’avec la pandémie de COVID-19, aucun d’entre nous n’a envie de revenir sur l’année 2021. Toutefois, nous l’espérons, la réflexion sur les tendances internationales suivantes en matière de soins de santé et de coûts nous aidera à nous préparer pour 2022 et les années suivantes.

Le sondage Global Health Services Monitor d’Ipsos explore chaque année les perceptions du public concernant les défis en matière de santé et la façon dont les systèmes de soins de santé sont équipés pour les relever. Pour 2021, le sondage a été réalisé auprès de 21 513 adultes répartis dans 30 pays. Il n’est pas surprenant de constater que, pour 2021, les répondants considèrent le coronavirus comme la principale menace sanitaire à laquelle leur pays est confronté. Cependant, le sondage a également révélé que, malgré les difficultés engendrées par la pandémie, 53 % des répondants jugent de façon positive les services de santé de leur pays et 51 % sont convaincus qu’ils recevront le meilleur traitement.

Dans un même ordre d’idées, d’autres études ciblent également la pandémie comme une menace principale, et plus précisément comme un facteur de coût important. Par exemple, le 2022 Global Medical Trends Survey de Willis Towers Watson, auquel ont participé 209 assureurs de 61 pays, indique que les tendances en matière de coûts des garanties de soins de financées par l’employeur devraient augmenter de 8,1 % en moyenne dans le monde en 2022. Par ailleurs, plus des trois quarts des fournisseurs d’assurance-maladie participants prévoient une tendance en soins de santé plus élevée ou nettement plus élevée au cours des trois prochaines années.

En termes de coûts spécifiques, les répondants au sondage ont classé les troubles musculosquelettiques au premier rang des affections pour ce qui est de l’incidence des réclamations. Cela peut être attribuable à une ergonomie déficiente dans les bureaux à domicile. Pour ce qui est des prévisions pour les 18 mois à venir, il semblerait que les troubles mentaux et comportementaux connaîtront la croissance la plus rapide en termes d’incidence, tandis que le cancer engendrera la hausse de coûts la plus rapide.

Les répercussions de la pandémie sur les coûts sont également relevées dans le rapport Tendances des dépenses nationales de santé de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Compte tenu de la réponse à la pandémie, les dépenses de santé au Canada auraient augmenté de plus de 12 % entre 2019 et 2020. Il s’agit du taux d’augmentation le plus élevé depuis plus de 30 ans; il est trois fois plus élevé que le taux d’augmentation de 2015 à 2019, qui était d’environ 4 % par an. En termes de coûts spécifiques pour 2021, les hôpitaux, les médicaments et les salaires des médecins devraient représenter les parts les plus importantes des dépenses de santé.

Pour obtenir de plus amples renseignements, téléchargez les rapports suivants :